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QAUJIKKAUT : outil en ligne d’anticipation hâtive des événements météorologiques extrêmes au Nunavik

Note : le nom complet de ce projet tel que soumis est "QAUJIKKAUT : outil en ligne d’anticipation hâtive des événements météorologiques extrêmes au Nunavik basé sur le réseau SILA de stations de suivi environnemental "

 

Chercheurs principaux

Richard Fortier, Thierry Badard


Co-chercheurs

François Laviolette, Jean-Michel Lemieux, Daniel Nadeau, Jacynthe Pouliot


Collaborateurs

Michel Allard


Collaborateurs hors ULaval

Ellen Avard (Nunavik Research Centre), Stéphanie Bleau (Ouranos), Bertrand Denis (ECCC), Jean-Denis Bouchard (MSP), Véronique Gilbert (Kativik Regional Government), Patrick Graillon (Kativik Regional Government), Nathalie La Violette (MELCC), Guy Dufour (Raglan Mine)


Résumé du projet

En collaboration avec plusieurs partenaires (Parcs Nunavik-ARK, MELCC, MSP, ECCC, Ouranos, Mine Raglan, CRDIG et CRDM), le CEN propose de développer un outil en ligne d’anticipation hâtive des évènements météorologiques extrêmes au Nunavik appelé Qaujikkaut (alerte en Inuktitut). Cet outil est basé sur le réseau SILA de stations de suivi environnemental opéré par le CEN et le MELCC au Nunavik. Neuf autres stations seront installées en 2019-2020 par l’ARK pour améliorer l’accessibilité au territoire du Nunavik. L’accès en temps réel aux données de ces stations est assuré via communication satellitaire. Les données météorologiques de ces stations ainsi que les prévisions météorologiques d’Environnement Canada peuvent être utilisées pour identifier et anticiper des situations environnementales extrêmes dans le nord telles que des épisodes de vent violent, de brouillard, de basse pression, de fortes précipitations, de surcote, d’avalanches de neige sèche et humide, d’englacement et de déglacement, d’embâcle et de débâcle, d’inondation et d’érosion, et de dégel rapide du pergélisol qui affectent l’accessibilité au territoire et menacent la sécurité publique.

Des séries chronologiques de données environnementales sur quelques décennies dont notamment les ré-analyses climatiques sont aussi disponibles pour expliquer des aléas naturels passés au Nunavik. Les données satellitaires de Landsat-8 et Sentinel-2 d’imagerie multispectrale seront aussi intégrées dans l’outil proposé. À l’aide de l’intelligence artificielle et des approches de traitement de données massives, d’analyse spatio-temporelle et de modélisation prédictive, ces données seront analysées non seulement pour chaque station mais aussi spatialement pour poser des diagnostics sur les évènements météorologiques extrêmes passés et futurs, et identifier des seuils critiques d’indicateurs météorologiques. Lorsque ces seuils seront proches d’être atteints, des informations en temps réel sur ces évènements météorologiques extrêmes seront accessibles en ligne pour des fins d’anticipation hâtive de leurs impacts par les habitants du Nunavik.