Une chaire de recherche pour mieux comprendre le pergélisol au Nunavik
Publiée le 24 mai 2021
Le Nunavik est durement touché par le dégel du pergélisol, qui cause de nombreux dommages aux bâtiments et aux infrastructures en plus de rendre les déplacements sur le territoire plus risqués, et qui limite la pratique des activités de chasse, de pêche et de cueillette de ses habitants.
Afin de s’attaquer à cette problématique, Pascale Roy-Léveillée, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, dirige la Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik. Officialisée plus tôt cette année par Sentinelle Nord et le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, la chaire collaborera étroitement avec les communautés nordiques et les organisations du Nunavik pour soutenir et accélérer l’adaptation aux changements climatiques dans les régions pergélisolées.
Le dégel du pergélisol au Nunavik cause des dommages aux infrastructures, rend les déplacements plus risqués et limite les activités de chasse, de pêche et de cueillette (photo : Antoine Boisson)
L’initiative assurera le développement des connaissances sur le sujet et renforcera l’expertise de pointe de l’Université Laval sur le pergélisol du Nunavik, qui est unique au Canada et sur le plan international.
Pascale Roy-Léveillée dirige la chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik (photo : Douggie Charlie)
En tout, 11 chaires de recherche sont financées dans le cadre de Sentinelle Nord.