Lancement de trois nouvelles chaires de recherche Sentinelle Nord
Publiée le 9 mai 2018
L’Université Laval annonce la mise sur pied de trois nouvelles chaires de recherche dans des domaines stratégiques pour son programme Sentinelle Nord : la Chaire de recherche Sentinelle Nord en géochimie des milieux aquatiques, la Chaire de recherche Sentinelle Nord sur la neurobiologie du stress et de la résilience et la Chaire de recherche Sentinelle Nord sur le réseau de surveillance des virus de l’influenza chez les oiseaux migrateurs du Grand Nord.
Sentinelle Nord est fière d’accueillir à l’Université Laval ces trois professeurs exceptionnels qui viendront enrichir non seulement le programme transdisciplinaire de Sentinelle Nord, mais aussi d’autres initiatives stratégiques majeures.
Chaire de recherche Sentinelle Nord en géochimie des milieux aquatiques
Parmi les problématiques complexes du Nord en mutation, notons les interrelations entre les différents systèmes qui perturbent le paysage et les écosystèmes nordiques. Cette chaire vise à comprendre comment les cycles des éléments sont modifiés par les changements environnementaux en cours ainsi que les conséquences de ces changements sur la qualité de l’eau dans les milieux nordiques. « La Chaire contribuera, entre autres, à développer un laboratoire de recherche dans le Département de chimie de l’Université Laval, qui formera des chimistes possédant une expertise en sciences de l’environnement et de l’eau. Les travaux permettront d’approfondir les connaissances sur le devenir du carbone dans les lacs nordiques et d’élaborer de nouveaux outils de modélisation qui amélioreront la compréhension des facteurs qui contrôlent la qualité de l’eau », a expliqué Raoul-Marie Couture, professeur au Département de chimie de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire.
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Chaire de recherche Sentinelle Nord sur la neurobiologie du stress et de la résilience
Le Nord subit d'importants bouleversements socioéconomiques, culturels et environnementaux qui engendrent une forme de stress unique chez les populations qui y habitent. Cette chaire vise à élucider les mécanismes biologiques sous-jacents à la vulnérabilité et à la résilience au stress, à l’aide notamment de technologies photoniques de pointe, afin de développer des traitements novateurs pour soigner, voire prévenir la dépression et les troubles de l’humeur. « De nouveaux mécanismes biologiques liés à la vulnérabilité et à la résilience au stress chronique seront identifiés, en évaluant les effets d’une diète de type nordique sur la santé neurovasculaire et immunitaire dans l’optique d’une approche préventive populationnelle et en proposant potentiellement de nouveaux traitements thérapeutiques plus appropriés pour les populations nordiques compte tenu du caractère unique de leur culture, de leur patrimoine et de l'environnement où elles vivent », a indiqué Caroline Ménard, professeure adjointe au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université Laval, chercheuse au Centre de recherche CERVO et titulaire de la Chaire.
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Chaire de recherche Sentinelle Nord sur le réseau de surveillance des virus de l’influenza chez les oiseaux migrateurs du Grand Nord
Les virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de sous-type H5, observés par le passé chez des volailles et des oiseaux sauvages d’Asie et d’Europe, constituent une sérieuse menace pour la santé publique. C’est dans ce contexte que cette chaire vise à surveiller les virus de l’influenza aviaire dans le nord du Canada (Yukon, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et nord du Québec) et à étudier leur écologie chez les oiseaux migrateurs sauvages. « Notre programme de recherche vise à mettre sur pied un réseau de surveillance des agents pathogènes dans le nord du Canada, où des échantillons seront prélevés sur le terrain et analysés en laboratoire. Bien que les travaux porteront initialement sur la prévalence de l’influenza chez les oiseaux sauvages, ce réseau pourra ensuite être adapté pour la surveillance de divers microbes chez d’autres animaux hôtes afin de donner une image complète de la circulation des agents pathogènes dans le nord du pays », a expliqué Gary Wong, professeur adjoint au Département de microbiologie-infectiologie et d’immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et titulaire de la Chaire.
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Photo: Jean Rodier