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Design biophilique en Arctique: co-création communautaire immersive pour concilier bien-être et performance énergétique dans l'architecture d'Ikaluktutiak


Chercheurs principaux

Claude MH Demers (Architecture), Marc Hébert (Ophtalmologie), Jean-François Lalonde (Génie électrique et génie informatique)
 

Co-chercheurs

Daniel Caja Rubio (Design), Louis Gosselin (Génie mécanique), André Potvin (Architecture)
 

Collaborateurs 

David Conciatori (Université Laval), Pampa Dey (Université Laval), Patrice Dion (Université Laval), Martine Dorais (Université Laval), George Drettakis (Inria), Mehlika Inanici (University Of Washington), Thomas Leduc (Centre national de la recherche scientifique-Nantes), Samantha Saville (University Of Cambridge), Myriam Servières (École Centrale Nantes), Daniel Siret (Centre national de La Recherche Scientifique-Nantes)
 

Partenaires

Hamlet of Cambridge Bay, Government of Nunavut, Evoq Architecture, OVA, ADSOL.
 

Résumé du projet

La biophilie définit l’attrait inné de l’humain envers la nature. Cette proposition est une évolution de SN2.1 La biophilie optimisée dans les climats extrêmes, et s’appuie sur les besoins locaux de la communauté inuite d’Ikaluktutiak (Cambridge Bay) pour la construction d’un nouveau centre culturel et communautaire. Le projet vise à générer de nouvelles stratégies architecturales tenant compte des cycles lumineux des cinq saisons inuites liées au bien-être et aux bâtiments à faible consommation d’énergie dans des climats extrêmes.

Nous souhaitons développer des solutions architecturales basées sur des technologies frugales et robustes pour améliorer le bien-être dans l’Arctique. Nous ferons usage d’un plan de co-design unique comportant un Lab-Virtuel et un Lab-Vivant, utilisés comme un outil de conception visant à atteindre le bien-être et la performance environnementale dans le Nord. Cette méthodologie novatrice, par et pour la communauté, reconnaît les connaissances et aspirations des communautés inuites.

Un système de capture des paramètres environnementaux permettra de visualiser l’état biophilique des espaces de vie existants. Les LIDAR fourniront les données tridimensionnelles nécessaires pour utiliser la réalité augmentée comme outil de conception, pertinent pour la science architecturale et de bâtiment. Les solutions architecturales incluront ainsi des espaces physiques (captures existantes d’Ikaluktutiak) et numériques (nouvelles propositions de design) qui coexistent et interagissent en temps réel grâce à la réalité virtuelle et augmentée. Les laboratoires virtuels et vivants impliqueront tous les groupes d’âge de la communauté inuite, en particulier les jeunes (25 % de la population), dans la prise de décisions et l’autonomie de conception pour les générations inuites futures.

La communauté inuite d’Ikaluktutiak est connue pour sa résilience et son adaptation aux nouvelles technologies : un avantage pour la réussite du projet, mais aussi pour les résidents afin d’atteindre leurs objectifs. Les résultats seront transférables à d’autres collectivités et régions de l’Arctique canadien.