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Mélatonine produite par les pinéalocytes : hormone chronobiotique modulant les effets de la photopériode sur l’homéostasie énergétique et les dysfonctionnements métaboliques

Ce projet est réalisé dans le cadre d'un partenariat entre l'Université Laval et l'Université Côte-d'Azur.

 

Chercheurs principaux

Denis Richard, Carole Rovere


Co-chercheurs

Jacques Noel, Frédéric Picard


Collaboratrice

Valérie Simonneaux


Résumé du projet

Les rythmes circadiens et de sommeil/activité influencent le métabolisme et l'homéostasie énergétique. Leur propre contrôle est primordial pour l’organisme. En effet, la perturbation de ces rythmes peut entraîner des problèmes de santé importants tels que l'obésité et les complications métaboliques associées. Ces rythmes sont influencés par des facteurs environnementaux, dont les changements de saison, qui, dans le Nord, affectent de façon marquée la durée de la photopériode. Ils sont en grande partie contrôlés par le cerveau et plus spécifiquement par l’axe que forment le noyau suprachiasmatique hypothalamique (SCN), le ganglion cervical supérieur (SCG) et la glande pinéale. Cet axe contrôle la production de mélatonine via des récepteurs adrénergiques. La mélatonine (hormone chronobiotique) est produite pendant les périodes nocturnes et agit sur le cerveau, le pancréas, le foie, l'intestin et les tissus adipeux pour réguler l'homéostasie énergétique et le métabolisme.

La production arythmique de la mélatonine entraîne des dysfonctionnements métaboliques via des mécanismes qui restent à explorer. Pour cela, nous proposons d'étudier les mécanismes par lesquels la perturbation de la production de mélatonine par les pinéalocytes module l'homéostasie énergétique, les dysfonctionnements métaboliques et du microbiote intestinal. Nous modulerons la production de mélatonine par pharmacogénétique chez les souris minces et obèses. Nous mesurerons une série de variables métaboliques, comportementales et neurobiologiques pertinentes. Le programme sera dirigé par quatre scientifiques appartenant à deux instituts de renom, l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire de Valbonne (IPMC) et l'Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ), partageant une expertise transdisciplinaire et complémentaire en physiologie, biologie moléculaire et cellulaire, neuroendocrinologie, neuropharmacologie et neurosciences cellulaires et moléculaires.